France Plays Down Claim Attack Caused Plane Crash

SHARM EL-SHEIKH, Egypt (Reuters) - France said on Monday it attached little credence to a previously unknown Islamic group's claim to have brought down a plane that crashed off Egypt, killing 133 French tourists and 15 other people.

Egypt again defended the safety record of Flash Airlines, operators of the Boeing 737 that plunged into the Red Sea on Saturday, but Switzerland issued a fresh statement that it had banned the Egyptian company from its airspace on safety grounds.

French civil aviation authority head Michel Wachenheim said France's own checks on the doomed plane had showed "nothing abnormal."

An anonymous caller claiming to represent a Yemen-based group called Ansar al-Haq (Followers of the Truth) told an international news agency the group had downed the plane and would also attack Air France planes unless the French government dropped plans to ban Islamic headscarves from state schools.

Although France says no conclusions can be made on why the plane crashed until all the facts are known, French Justice Minister Dominique Perben said: "On the basis of the information in my possession, (the claim) is not very credible."

The Egyptian government has ruled out an attack on the charter plane, which crashed shortly after take-off from the Red Sea resort of Sharm el-Sheikh bound for Cairo and Paris.

French officials said the plane's two flight recorders, which could hold the key to explaining why it crashed, had not been located yet. The so-called "black boxes" record technical data about the flight and conversations between the pilots.

French experts had to delay plans to use a submersible robot to search for the flight recorders from the wreckage of the plane, now lying in deep water off Sharm el-Sheikh.

"The robot arrived yesterday...but it takes time to prepare the specialist equipment and coordinate and organize with the teams," said France's ambassador to Egypt, Jean-Claude Cousseran.

Swiss authorities said on Monday they had found two Flash aircraft unsafe in 2002, raising the possibility that one was the plane that crashed on Saturday.

In Cairo, Flash officials were not immediately available for comment on the Swiss statement.

But they have said the doomed plane was one of only two that Flash has operated in recent years, including all of 2002, although Swiss officials were unable to confirm positively that it was one of those they had inspected.

Switzerland said it had inspected one of Flash's aircraft in April 2002 and found various problems, including missing navigation documents, fuel reserves not calculated to international standards and maintenance deficiencies.

The Swiss Federal Office for Civil Aviation said an inspection of a second Flash aircraft in October 2002 had revealed "essentially the same defects."

After Flash failed to provide sufficient proof the defects had been remedied, it was barred from landing in Switzerland a few days later, the office said.

Egyptian Civil Aviation Minister Ahmed Mohamed Shafiq Zaki said earlier on Monday the Swiss had let a Flash plane take off from Zurich with 148 Swiss tourists in October 2002 after giving the plane a safety check.

(Reporting by Opheera Mcdoom, additional reporting by Amil Khan and Thierry Leveque in Paris)

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7	Virginia	487.50	13	37.50	588	0.83	489.50	23

Agree. These innocent paasengers were most likely the victims of Islamic terrorists.

From Le Figaro--the victims. Entire families perished.

Des familles entières ont péri

La plupart des victimes du vol FSH 604 habitaient la région parisienne. Les autres passagers demeuraient à Grenoble, en Normandie, en Loire-Atlantique, dans la région de Toulouse ou de Marseille. Tous avaient fêté le nouvel an au soleil, souvent en famille.

Philippe Fouchard, professeur émérite à l'université Paris-II, spécialiste de droit privé dans le domaine de l'arbitrage demeurant à Talant, dans la banlieue dijonnaise, a péri dans l'accident avec sa femme, quatre de leurs enfants et cinq de leurs petits enfants.

De même, à Formigny (Calvados), six personnes d'une même famille ont trouvé la mort. Face à la petite mairie aux volets clos, le drapeau tricolore était en berne, hier. Le premier hommage de cette commune de 250 habitants à son maire, Michel Lamy, un agriculteur de 41 ans, disparu avec sa femme, son frère et ses trois enfants. Devant le bâtiment du gros corps de ferme des Lamy, une petite Peugeot noire arbore un A rouge : la fille aînée, Maud, 18 ans, venait de décrocher son permis de conduire.

Dans le département voisin de l'Orne, la commune de Préaux-du-Perche déplore la perte de la famille Bisson : Jean-Marie, 46 ans, avait repris, avec sa femme Marie-Danielle, 44 ans, une exploitation de pisciculture de truites. «C'était la première fois que toute la famille partait en vacances à l'étranger», explique un voisin. Avec leurs parents ont péri Romain, 19 ans, étudiant en BTS et pompier volontaire, Anthony, 16 ans, ainsi que les jumelles, Suzy et Sarah, 15 ans. À l'exception du fils aîné, toute la famille faisait partie de la fanfare locale : les musiciens rendront hommage dimanche prochain à la famille disparue.

A Grenoble (Isère), les voisins de la famille Garrigue se sont réunis, hier après-midi, dans une maison de leur lotissement pavillonnaire pour évoquer la mémoire d'Alain, 42 ans, Christine, 40 ans, Marjorie, 8 ans, et Simon, 11 ans. Le père était ingénieur dans un centre de recherche, la mère travaillait à la chambre d'agriculture de l'Isère. Depuis deux ans, ils emmenaient leurs enfants en voyage, auparavant trop jeunes pour les suivre.

Si Muriel, la soeur de Christine, souffre à l'idée de «ne pas pouvoir récupérer les corps», elle ne se rendra pas pour autant en Égypte, car «se recueillir devant un bout de mer n'a pas d'intérêt. Les quatre en même temps, c'est dur. Connaître les causes de l'accident ne m'intéresse pas. Ce ne sera pas une consolation», dit-elle.

La ville de Lattes, dans la banlieue de Montpellier, a perdu Stéphane Alès, 52 ans, le directeur sportif bénévole de son club de football, et sa femme Christiane, institutrice d'une école maternelle. «Stéphane était un type épatant, très disponible pour les autres. Sa disparition tragique a causé un choc extrême», explique le président de l'AS Lattes, dont le match d'hier a été annulé.

Parmi les disparus figure un couple de médecins de l'hôpital de Courbevoie-Neuilly (Hauts-de-Seine). Yvon Chotard, 52 ans, était cardiologue, chef du service des spécialités médicales et président de la commission médicale des hôpitaux de Neuilly et Courbevoie. Sa femme Pascale, 53 ans, chef du service de la médecine préventive et des maladies du travail. Le couple était familier de Nicolas Sarkozy, ancien maire de Neuilly.

La ville de Pantin (Seine-Saint-Denis) a perdu son maire adjoint à la démocratie locale, Michel Techi, 45 ans, professeur d'anglais. Sa compagne, institutrice et conseillère municipale, Bernadette Iseler, avait 40 ans.
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«Quand j'ai entendu l'information à la radio, je me suis dit : c'est pas possible», a raconté Mohammed Hjiaj, le neveu d'une des victimes, une Marocaine de 47 ans, Fatima Hjiaj, concierge dans le XVIIe arrondissement à Paris et mère de cinq enfants âgés de 19 à 23 ans.

«J'ai perdu ma mère il y a un mois, aujourd'hui ma tante. La série noire continue. Elle m'a laissé des messages sur mon portable me demandant de venir la chercher à l'arrivée. Elle entendait quelque chose de bizarre juste avant le décollage. Il y a eu du bruit, des cris d'enfants puis une coupure», a indiqué son neveu.

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