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Mali: at least twelve civilians and as many Malian soldiers killed in an attack
le monde ^ | 10/13/2020 | Le Monde avec AFP

Posted on 10/17/2020 9:07:04 PM PDT by xomething

The center of the country has been caught in a whirlwind of violence since the emergence in this region in 2015 of a jihadist group led by the Fulani preacher Amadou Koufa, who recruited widely from his community.

Twelve civilians, including two women and a child, and at least as many Malian soldiers, were killed in a double attack Tuesday, October 13 in central Mali, the deadliest in the country since the putsch of August 18.

This new attack comes a few days after the release of four hostages - an opposition leader, Soumaïla Cissé, the French Sophie Pétronin and two Italians - against some 200 detainees demanded by jihadist groups, an exchange which therefore clearly did not caused a lull on the ground.

Near the Burkinabé border, a military position in Sokoura, in the circle of Bankass, "was the subject of a terrorist attack" on the night of Monday to Tuesday, the Malian army announced in a statement. a provisional toll of "9 dead and wounded" in its ranks. The camp "was attacked by undercover terrorists," said a military source in the center of the country.

A reinforcement dispatched to the scene Tuesday morning was then "the victim of an attack" combining an explosion of an improvised device and an ambush "at the bridge of Parou", according to the statement.

Twelve people aboard a bus en route to the weekly Bankass fair and who "followed army reinforcements" also died in the second attack, according to a police source. "Twelve civilians were killed including two women and a baby," said this source.

This attack, on the road between Bandiagara and Bankass, left "12 dead among the showmen, including two women and a child," said Oumar Guindo, a youth representative based in Bandiagara.

On the army side, the toll of the attack on the reinforcements was "3 dead, 10 wounded" and missing. "On the enemy side nine terrorists were shot," the army said, adding that "the Malian military air force arrived at the bridge area and destroyed two vehicles" of the attackers. "All these results are provisional," stressed the army, which has suffered its heaviest losses since the coup that overthrew President Ibrahim Boubacar Keïta on August 18.

Asymmetric attacks on the military have left 175 people dead in six months, according to the latest quarterly UN reports. "The enemy is known and defeating it is possible," Transitional President Bah Ndaw said on Friday in reference to jihadist groups.

"Failing to win immediately this war which I know to be long drawn out, we must win reassuring victories," he added at the opening of the first council of ministers of the transitional government.

The colonels who toppled Keïta in an officially bloodless coup pledged to return power to elected civilian leaders after a transition period of up to 18 months.

The transitional president and his vice-president, the head of the junta, Colonel Assimi Goïta, were sworn in on September 25. Two days later, Moctar Ouane, a former foreign minister and career diplomat, was tasked with forming the transitional government announced on October 5.

Last week, at least five residents of a village in central Mali, Farabougou, in the Niono sector, were killed by suspected jihadists besieging their locality. The violence followed the October 6 kidnapping at the village’s weekly fair of around 20 people, nine of whom have since been retained.

Central Mali has been caught in a whirlwind of violence since the emergence in 2015 in this region of a jihadist group led by the Fulani preacher Amadou Koufa, who has recruited widely from his community.

Community clashes then multiplied between the Fulani, mainly herders, and the Bambara and Dogon ethnic groups practicing mainly agriculture, who created self-defense groups, relying in particular on traditional dozo hunters.


TOPICS: Current Events; Islam; Religion & Culture
KEYWORDS: islam; islamic; jihad; mali; muslim; muslims
Mali : au moins douze civils et autant de militaires maliens tués dans une attaque

Le centre du pays est pris dans un tourbillon de violences depuis l’apparition dans cette région, en 2015, d’un groupe djihadiste mené par le prédicateur peul Amadou Koufa, qui a largement recruté au sein de sa communauté.

Douze civils, dont deux femmes et un enfant, et au moins autant de militaires maliens, ont été tués dans une double attaque mardi 13 octobre dans le centre du Mali, la plus meurtrière dans le pays depuis le putsch du 18 août.

Cette nouvelle attaque intervient quelques jours après la libération de quatre otages – un dirigeant de l’opposition, Soumaïla Cissé, la Française Sophie Pétronin et deux Italiens – contre quelque 200 détenus réclamés par les groupes djihadistes, un échange qui n’a donc visiblement pas suscité d’accalmie sur le terrain.

Près de la frontière burkinabé, une position militaire à Sokoura, dans le cercle de Bankass, « a fait l’objet d’une attaque terroriste » dans la nuit de lundi à mardi, a annoncé l’armée malienne dans un communiqué, faisant état d’un bilan provisoire de « 9 morts et des blessés » dans ses rangs. Le camp « a été attaqué par des terroristes infiltrés », a affirmé une source militaire dans le centre du pays.

Un renfort dépêché sur les lieux mardi matin a ensuite « été victime d’une attaque » combinant l’explosion d’un engin improvisé et une embuscade « au pont de Parou », selon le communiqué.

Douze personnes à bord d’un bus en route pour la foire hebdomadaire de Bankass et qui « suivait le renfort de l’armée » ont également péri dans cette deuxième attaque, selon une source policière. « Douze civils ont été tués dont deux femmes et un bébé », a indiqué cette source.

Cette attaque, sur la route entre Bandiagara et Bankass, a fait « 12 morts parmi les forains, dont deux femmes et un enfant », a affirmé de son côté Oumar Guindo, un représentant des jeunes basé à Bandiagara.

Du côté de l’armée, le bilan de l’attaque contre les renforts s’établit à « 3 morts, 10 blessés » et des disparus. « Côté ennemi neuf terroristes ont été abattus », a affirmé l’armée, ajoutant que « l’aviation militaire malienne est arrivée sur la zone du pont et a détruit deux véhicules » des assaillants. « Tous ces bilans sont provisoires », a souligné l’armée, qui subit là ses plus lourdes pertes depuis le putsch qui a renversé le 18 août le président Ibrahim Boubacar Keïta.

Les attaques asymétriques contre l’armée ont fait 175 morts en six mois, selon les derniers rapports trimestriels de l’ONU. « L’ennemi est connu et le vaincre est possible », a déclaré vendredi le président de transition, Bah Ndaw, en référence aux groupes djihadistes.

« A défaut de gagner tout de suite cette guerre que je sais de longue haleine, nous devons remporter des victoires rassurantes », a-t-il ajouté à l’ouverture du premier conseil des ministres du gouvernement de transition.

Les colonels qui ont renversé M. Keïta, lors d’un putsch réalisé officiellement sans effusion de sang, se sont engagés à rendre le pouvoir à des dirigeants civils élus au terme d’une période de transition d’une durée maximale de 18 mois.

Le président de transition et son vice-président, le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, ont prêté serment le 25 septembre. Deux jours après, Moctar Ouane, un ancien ministre des affaires étrangères et diplomate de carrière était chargé de former le gouvernement de transition annoncé le 5 octobre.

La semaine dernière, au moins cinq habitants d’un village du centre du Mali, Farabougou, dans le secteur de Niono, avaient été tués par de présumés djihadistes assiégeant leur localité. Ces violences faisaient suite à l’enlèvement le 6 octobre lors de la foire hebdomadaire du village d’une vingtaine de personnes, dont neuf étaient retenues depuis.

Le centre du Mali est pris dans un tourbillon de violences depuis l’apparition en 2015 dans cette région d’un groupe djihadiste mené par le prédicateur peul Amadou Koufa, qui a largement recruté au sein de sa communauté.

Les affrontements communautaires se sont alors multipliés entre les Peuls, majoritairement éleveurs, et les ethnies bambara et dogon pratiquant essentiellement l’agriculture, qui ont créé des groupes d’autodéfense, en s’appuyant notamment sur les chasseurs traditionnels dozos.

1 posted on 10/17/2020 9:07:04 PM PDT by xomething
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To: xomething

Mostly peaceful jihadis.


2 posted on 10/17/2020 9:11:03 PM PDT by rdl6989
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