"If they eventually go under, the Indult will follow."
That is my fear. If they fragment into smaller groups, traditionalists will be easier to pick off by the liberal bishops' conferences.
The time maybe approaching when they need to consider some accommodation with Rome in order carry on the fight effectively.
If they could get an Apostolic Administration or a Personal Prelature, then that would be an effective protection against recalcitrant local ordinaries.
"Of course, some people consider themselves traditionalist if they have stopped going to the Clown Mass."
When you have the power to see into men's hearts then you will have the right to judge. Until then I suggest you leave that up to God.
I was distinguishing between traditionalists and pseudo traditionalists, not condemning people to Hell.
A problem I think traditionalists have is the alacrity with which the hierarchy, including in Rome, leaps to club down any priest who says the traditional Latin Mass, while almost all of us can report a long list of local outrages and sacrileges that go uncorrected.
This doen not lead people to trust any but the firmest arrangements for the future. And traditionalism is more than the Mass.
My memory is somewhat hazy, but I have the impression that this is precisely what was offered by Cardinal Castrillon Hoyos in the recently rejected overture to SSPX. A similar situation to Opus Dei. Is that correct?
The Campos settlement contained a similar provision, did it not?
The problem in the SSPX, and I see it as its biggest problem is the cult of personality that surrounds Bp. Williamson. The venom that this man poured on Campos was disgusting.
Javais dabord pensé écrire ici une lettre ouverte à Mgr Fellay, sorte dépilogue à ce terrible été qui, après 31 ans de soutane et 25 ans de sacerdoce par, dans et pour la Fraternité, ma exclu comme un malfaiteur sans même oser le dire : « Vous serez considéré comme nappartenant plus », quel courage. Mais les cicatrices de ces deux mois denfer ecclésiastique sont là, ouvertes, béantes, pleines de sang et de sueur. Je risquerais des formules irrespectueuses. Il ne le faut absolument pas. Mgr Fellay a cru son Autorité personnelle attaquée ; il na vu que cela, il ne voit encore que cela. Quant à moi, je suis blessé, dégoûté mais rassurez-vous plus résolu que jamais et quelques semaines de calme donneront à la réponse que je dois absolument à Mgr plus de sérénité, de profondeur et de vérité.
Cest donc à vous que je préfère madresser. Pour vous redonner courage, dans cette persécution que vous subissez : « Aussi bien, tous ceux qui voudront vivre pieusement dans le Christ Jésus auront à subir persécution » (saint Paul à Tim.). Lapôtre savait aussi que les souffrances viennent parfois des faux frères. Il ne voulait pas que ses propres difficultés affectent ses fidèles : « Ne vous laissez pas troubler par les souffrances que jendure pour vous : elles sont votre gloire ».
Fidèles de Bordeaux ou dailleurs, relevez donc la tête ! Vous avez été et vous êtes merveilleux à nos côtés. Vous avez démontré à la face du monde où était le respect pour le sacerdoce et le sacerdoce en herbe, les séminaristes. Vous avez démontré aussi avec nous que lAutorité, toute divine quelle soit, ne peut jamais être sa propre fin et ne viser, dans son exercice, quà se préserver elle-même. Vous avez démontré que la Fraternité Saint Pie X ne peut ni ne doit devenir ce que nous lavons vu cet été : une zone de non droit, darbitraire de crispation autoritaire, de violence même.
Vous avez affiché votre intention de la défendre, coûte que coûte, contre elle-même, pour lui rappeler ses origines « essentiellement apostolique ( art. 2 des statuts )», par et pour le sacerdoce, dans la charité de son incomparable fondateur dont nous faisons nôtre la devise : « Credidimus Caritati ». Oui, nous croyons encore à la charité et au souffle de lEsprit Saint pour que des frères darmes et des soldats du Christ (Tim.), au lieu de se déchirer et de sexclure, bâtissent et construisent ensemble. De la phrase de Jérémie (1, 9- 10), ils nont retenu que le début et oublié la fin : « Vois, je tai établi en ce jour sur les nations et les royaumes, pour arracher et pour abattre, pour bâtir et pour planter ». Arracher et abattre, sûrement pas des frères. Mais plutôt bâtir et planter toujours avec ses frères.
Jai dit à Monsieur labbé de Cacqueray, le soir du dimanche 15 août : « Monsieur labbé, je ne vous connaissais pas tant dénergie et de capacité. Jen ai été admiratif. Si depuis deux ans, vous les aviez utilisées à maider, me soutenir et mencourager à Bordeaux, on nen serait pas là ». Quand je lis dans les revues sous la plume des abbés Lorans, Célier (dont la tête est réclamée par Chiré en Montreuil, ce qui explique son zèle soudain à me pourfendre ) et de Cacqueray que tout a été entrepris pour sauver votre serviteur, jéclate de rire. A part : « Enlevez vos recours, et partez au Mexique », je nai rien, absolument rien entendu dautre. Cest quand même fort de café ! Le ridicule ne tue plus personne, pas même labbé Lorans, ce vieil ami que je croyais plus fier
Alors, chers fidèles, si vous me comprenez bien, ne regardez pas les difficultés locales présentes ; elles sont le prix à payer pour la grande victoire que nous avons dores et déjà remportée ensemble. Rien ne sera comme avant, les remises en question vont bon train. Je suis au fond très fier de vous. Saint-Eloi vit, prospère, et la Fraternité peut et doit suivre. Que mes ennemis sachent que je leur pardonne de tout coeur ; cest pour eux que jai fait tout cela et non pour moi (quavais-je à y gagner ? ) ; et sils mont pris pour un adversaire à abattre, je les considère toujours comme des frères à conforter.
Abbé Philippe Laguérie