Des combattants de lEtat islamique ont lancé un assaut samedi contre une base militaire située dans le nord-est du pays. Plusieurs soldats sont également portés disparus.
Des djihadistes liés à lorganisation Etat islamique (EI) ont tué 14 soldats nigérians dans une attaque contre une base militaire dans le nord-est du pays, a-t-on appris samedi de sources militaires. Plusieurs soldats sont portés disparus.
Deux sources, qui ont requis lanonymat, ont indiqué à lAFP que des combattants du groupe Etat Islamique en Afrique de lOuest (Iswap) avaient attaqué vendredi la base militaire de Jakana avec des mitrailleuses et des lance-grenades, une offensive suivie dintenses combats.
«Nous avons perdu 14 soldats dans la bataille, dont lofficier en charge et un autre officier», a affirmé une de ces sources. Plusieurs soldats sont portés disparus, a précisé une seconde source, qui a donné un bilan des pertes identique. Quatre camions chargés de mitrailleuses ont été dérobés lors de lattaque.
Jakana se situe à 25 km de Maiduguri, la capitale de lEtat de Borno, épicentre de linsurrection djihadiste au Nigeria. Elle est à lintersection dune route stratégique pour les combattants de lIswap, reliant leurs camps dans la forêt de Benisheikh et leurs repaires de Buni Yadi, dans la région de Yobe.
Le village et la base militaire qui y est installée ont été la cible de nombreuses attaques du groupe, issu dune scission de Boko Haram. Larmée nigériane a entamé lundi une vaste opération de ratissage dans une zone comprenant Jakana.
Linsurrection islamiste sest développée dans le nord-est du Nigeria à partir de 2009, avant de se propager dans les pays voisins, au Cameroun, au Niger et au Tchad. Depuis cette date, plus de 36000 personnes (principalement au Nigeria) ont été tuées, et trois millions ont dû fuir leur domicile, selon l'ONU.
Plus à louest, trois villageois ont été tués et cinq enfants de trois à quinze ans enlevés par des combattants de Boko Haram dans lextrême nord du Cameroun. Lattaque sest déroulée dans la nuit de jeudi à vendredi dans le village dOudal, à 6 km de la frontière avec le Nigeria, a affirmé samedi à lAFP Boukar Medjeweh, le maire de Mayo-Moskota, une bourgade à laquelle est rattaché Oudal. (original)
Si, Senor.
Why doesn’t the story tell us how many jihadists were killed.