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Africa's Longest-Reigning Ruler Declared Winner (Togo President Now 40 Years In Office)
The Globe and Mail ^ | June 6, 2003 | Associated Press

Posted on 06/06/2003 10:09:27 AM PDT by Loyalist

Lome, Togo —

Africa's longest-reigning ruler, military-backed Togo President Gen. Gnassingbe Eyadema, was declared winner Wednesday of questioned presidential elections in the west African nation.

Communication Minister Eitanga Tchalla hailed "a victory for democracy in Togo."

Opposition parties promised to challenge Sunday's presidential election, which leading international election observers boycotted on the grounds that the vote's setup made a fair outcome unlikely.

Mr. Eyadema received 57.32 per cent of the vote Sunday, while opposition leader Bob Akitani, the top challenger among five other contenders, received 34.14 per cent, Togo's national election commission said.

The results were announced with Mr. Akitani in hiding because of what aides said were fears for his safety after election violence and arrests.

Opposition parties promised to formally contest the announced result, alleging such fraud by the ruling party as ballot-box stuffing and vote-buying. Mr. Akitani's party also said opposition officials were not allowed to watch the vote count.

Mr. Eyadema's supporters celebrated their victory early, on Tuesday, ahead of the final results, sending thousands of supporters wearing white Eyadema T-shirts sweeping through the streets in white scooter brigades, buses and cars.

The European Union and leading Western vote-monitoring organizers refused to send official observers to the Togo vote, saying the setup of the election commission and other government ground rules made the vote fatally flawed in advance.

Mr. Eyadema is Africa's longest-reigning ruler, gaining power in the 1960s. Worldwide, only Fidel Castro has been in power longer.

Mr. Eyadema, a former Togolese French Foreign Legion officer, in 1963 led what was postcolonial Africa's first coup. He took power directly four years later.

Western donor-states cut off almost all aid to Togo in the 1990s when Eyadema repeatedly called out the army to crush democratic uprisings.

In Togo's last presidential elections, in 1998, Mr. Eyadema abruptly stopped the vote count and declared himself winner.

Amnesty International says Mr. Eyadema's security forces killed hundreds in the days after the 1998 announcement.

After Wednesday's announcement of Mr. Eyadema's latest election victory, Amnesty International's Washington-based Africa director said sarcastically, "Surprise, surprise."

"He's totally going to die in office because he's eliminated any option or voice of dissent," Amnesty's Adotei Akwei said.

The opposition claims that at least eight of their followers have been killed since the election. Authorities acknowledge dozens of people were wounded in what they called clashes between opposition and government supporters.

Cephas Germaine Iwangou, the head of the election delegation of the African Union - the successor to the Cold War-era Organization of African Unity - endorsed the election Tuesday before leaving ahead of the announced results.


TOPICS: Crime/Corruption; Foreign Affairs; Politics/Elections
KEYWORDS: africa; corruption; democracy; democrats; election; eyadema; hangingchad; president; togo

1 posted on 06/06/2003 10:09:27 AM PDT by Loyalist
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To: Clive
ping
2 posted on 06/06/2003 11:32:24 AM PDT by Libertarianize the GOP (Ideas have consequences)
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To: Loyalist; dighton; hellinahandcart
Mr. Eyadema, a former Togolese French Foreign Legion officer, in 1963 led what was postcolonial Africa's first coup. He took power directly four years later.

And...

The results were announced with Mr. Akitani in hiding because of what aides said were fears for his safety after election violence and arrests.

That's what he gets for campaining on the question, "Are you better off than you were 40 years ago?"

3 posted on 06/06/2003 11:39:14 AM PDT by Thinkin' Gal (Guten Tag!)
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To: Thinkin' Gal; BlueLancer; All

Eyadema : une légende du Togo et de l'Afrique

Avec sa haute stature, sa carrure de bûcheron, son regard franc dans un visage massif, son parler direct et sa solide poignée de main, le Général Eyadema demeure, à soixante deux ans, une véritable force de la nature.

Né en 1935 dans le village de Pya, en pays Kabyé, au nord du Togo, d'une famille de petits paysans, ce militaire de carrière a fêté le 33ème anniversaire de son accession au pouvoir en début d’année 2000. Ce qui fait de lui le doyen des Chefs d'Etat d'Afrique de l'Ouest.

Rien ne prédisposait le jeune Eyadema, champion de lutte traditionnelle de son canton, à accomplir cet itinéraire hors du commun. Issu d'une famille protestante, il s'était engagé encore adolescent dans l'armée française, avec la bénédiction de son protecteur, le pasteur de son village, le révérend Jacques Delord.

Il demeurera une dizaine d'années dans l'armée française, servant successivement au Bénin (ex-Dahomey), en Indochine, en Algérie et au Niger avant de regagner son pays natal au début des années soixante. Alors qu'il commandait une patrouille dans le massif des Aurès, en Algérie, le sergent-chef Eyadema faillit, un jour d'avril 1958, être fauché par les mitraillettes des nationalistes du FLN.
Depuis ce jour, l'ancien soldat est devenu quelque peu fataliste. "On ne meurt qu'une fois, confie-t-il souvent. Seul Dieu qui nous a donné la vie sait quand il va nous la reprendre".

Le président Eyadema en 1967

La « Baraka » du Général
Depuis, il a échappé de façon miraculeuse à d'autres attentats : en 1967 un soldat tire sur lui à bout portant, en 1974, son avion s'écrase, une bombe était à bord. En 1977, 1986 et 1993 Lomé fut attaquée par des commandos d'opposants puissamment armés.
Le Président Eyadema n'a jamais voulu ordonner l'exécution de condamnés à mort, y compris pour les coupables d'attentats dirigés contre sa personne. Comment explique-t-il sa "baraka", l'extraordinaire chance qui lui a permis de retourner en sa faveur des situations jugées désespérées ? Serait-il protégé par les pouvoirs occultes de quelque marabout, devin ou féticheur, lui avons-nous demandé un jour à brûle-pourpoint ? Sans se laisser démonter, il a répondu : "Je vais vous confier le nom de mon marabout. Mais surtout, gardez-le pour vous, car c'est un secret d' Etat". Et après avoir fait durer le suspense, il lâchait avec un clin d’œil à l'appui : "L'unique marabout qui me protège partout et à tout moment n'est autre que le peuple togolais ..."
Gnassingbé Eyadema habite une petite maison de style colonial, située à l'intérieur du camp militaire de Tokoin, en plein coeur de la capitale. Inspirée de la discipline militaire, sa vie est réglée comme une horloge. Il ne dort que quatre heures par nuit et ne s'accorde jamais de sieste. Couché à minuit, levé à quatre heures, le chef de l'Etat togolais arrive à l'aube à son bureau. Après avoir avalé plusieurs grandes tasses de café très fort, "comme autrefois dans l'armée française", rappelle-t-il, il se plonge dans son courrier. Puis il voit ses ministres pour régler les questions en instance.

Des vacances pour quoi faire ?
C'est parfois à ces heures matinales qu'il reçoit des personnalités étrangères de passage à Lomé. Ainsi a-t-il fixé un jour audience à un ministre français à quatre heures du matin. Alors que celui-ci pensait que c'était seize heures, quelle ne fut pas sa surprise d'être tiré du lit au point du jour par un coup de téléphone lui apprenant que le chef de l'Etat togolais s'impatientait. Un quart d'heure plus tard, l'infortuné ministre se présentait confus, non rasé et les yeux rouges de sommeil devant le bureau présidentiel.

Lui arrive-t-il de prendre des vacances ? lui avons-nous demandé. Pour quoi faire ? a-t-il répliqué. Quand il n'est pas plongé dans ses dossiers, le "général", comme l'appellent familièrement ses compatriotes et ses collaborateurs, reçoit pendant plusieurs heures d'affilée.
Parmi ses visiteurs, des Togolais de tous âges et de toutes conditions, depuis les célèbres "Nanas-benz", ces riches et redoutables commerçantes du marché, jusqu'aux membres des équipes sportives en passant par des chefs traditionnels, des anciens combattants à la poitrine bardée de médailles, des étudiants, d'anciens hommes politiques, et de braves ménagères.

Pas de cigarettes, pas d'alcool
Malgré un emploi du temps aussi chargé, Eyadema semble d'humeur égale, frais, et dispos, toujours prêt à écouter ou à plaisanter avec son visiteur, à moins qu'il ne raconte une anecdote pour détendre l'atmosphère. Il lui arrive parfois de piquer de terribles colères. Dans ce cas, confient ses proches, il vaut mieux être loin. Ou bien se faire tout petit et attendre que l'orage passe. Car ces engueulades sont de celles qui font trembler les murs.
Cet homme qui ne fume pas, n'abuse pas de l'alcool (il a un penchant pour la bière chinoise) mais a de moins en moins le temps de faire du sport, continue pourtant de s'adonner à la chasse. Poursuivre en Jeep, en hélicoptère ou à pied, un sanglier, un cerf ou une antilope, constitue sa passion favorite. L'antichambre de son bureau de travail à Lomé II, en témoigne. Les murs sont garnis de trophées de chasse. Cette passion de la chasse n'empêche pas Gnassingbé Eyadema d'être à la base de toutes les actions tendant à restaurer la concorde et la paix en Afrique. Depuis une vingtaine d'années, il a été de tous les comités ad-hoc de l'OUA. Quitte parfois à prendre de gros risques, comme en 1980 lorqu'il n'hésita pas à traverser le fleuve Chari en pirogue, et cela sous le feu nourri des belligérants qui s'affrontaient pour le contrôle de N'Djamena. Pus récemment, il s'est porté médiateur entre le Cameroun et le Nigéria dans le conflit de la presqu'île de Bakassi que se disputaient ces deux pays ou dans celui de la Guinée Bissau, de la Sierra Leone ou de la Côte d'Ivoire depuis octobre 2002.

Témoins de cette activité débordante au service de la paix, les nombreux prix décernés au numéro un togolais comme le Prix de la Paix (Pax Mundi) fondé par l'ancien secrétaire général de l'ONU, Dag Hammarskjöld, ou le prix attribué par l'Association diplomatique internationale.
Autant de titres de gloire qui donnent à Gnassingbé Eyadema une stature internationale que ni ses origines modestes, ni sa formation initiale, ni le poids de son pays ne le prédisposaient à acquérir.


Pour contacter directement le président Gnassingbé Eyadema : presidence@republicoftogo.com


4 posted on 06/06/2003 1:21:53 PM PDT by dighton
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To: Loyalist
African democracy at its finest.
5 posted on 06/06/2003 2:48:44 PM PDT by Sparta (Tagline removed by moderator)
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